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Articles, news et prochains evenements

Les mondes du Facility Management et des Espaces de travail sont, par définition, très mobiles et évolutifs.

Vous trouverez sur ces pages des articles techniques, des nouveautés, des bilans de participations à des congrès et conférences auxquels Spaceonmove a participé ainsi que des prises de position ou “billets d’humeur” qui devraient pouvoir vous donner un éclairage particulier dans ces deux domaines. Bonne lecture.

Empathie et résilience et les Fêtes de fin d’année

Les défis géopolitiques, économiques, sociétaux et les catastrophes en tous genres ont à nouveau ponctué cette année 2024, transformant en des moments difficiles, fort exigeants, voire terribles ce qui devrait être une vie harmonieuse et heureuse souhaitée par et pour l’écrasante majorité des peuples.

Certains despotes et dictateurs ont à nouveau assombri le ciel dans beaucoup de pays alors que leurs populations ne le souhaitaient très certainement pas. Ce manque d’empathie de certains haut dirigeants qui condamnent la plus grande masse à survivre ou à errer dans des inconnus nauséabonds et terribles n’est pas acceptable, même si l’on n’a pas avancé d’un pas lorsqu’on a dit cela malheureusement…

Les grandes instances et organisations d’aides sont bafouées, le minimum de respect d’autrui ne semble plus exister, la vie d’un être humain ne semblant plus compter. A cela s’ajoute les catastrophes naturelles qui sont les indicateurs d’un dérèglement climatique que nous avons provoqué.

Peut-on encore raisonnablement souhaiter un peu d’empathie et de résilience au moins lors des Fêtes de fin d’année ? Renoncer à ces moments de fêtes, certes parfois mercantiles, cela serait capituler devant la barbarie d’une minorité d’égocentriques dangereux.

Le monde a toujours été cruel avec lui-même, cela n’est pas une raison pour manquer d’empathie envers les autres. Si nous ne pouvons pas sauver la planète, nous pouvons au moins faire preuve de sympathie pour ceux, proches, qui ont souffert ou qui souffrent dans ces moments qui devraient être festifs.

Au-delà de ce que nous voyons et entendons, cherchons à positiver et trouvons les bons axes de réflexions afin de terminer cette année 2024 dans la joie et planifier de belles choses pour 2025, que cela soit sur le plan professionnel ou personnel.

Malheureusement et sans se tromper, 2025 ne sera certainement pas l’année des « bisounours » et ressemblera à 2024… Il faudra donc s’armer d’empathie, de résilience et de beaucoup de forces pour ne pas sombrer dans la morosité ambiante. Se focaliser sur les projets intéressants, sur les moments privés chaleureux, prendre du temps pour se ressourcer dans la nature, etc. voilà quelques idées cadeaux pour 2025.

L’empathie et la résilience se combinent souvent : au-delà d’autres qualités, pour être empathique, il faut pouvoir faire preuve d’une certaine résilience face aux événements, aux durs moments de la vie. Lorsqu’on a passé un certain cap et que l’on accepte certains défis personnels, il est souvent plus facile de comprendre les autres et leur apporter l’empathie nécessaire.

Le rythme du monde, ses défis, les changements sociétaux semblent avoir annihilé la « compétence de la résilience » notamment chez les plus jeunes et cela ne peut que nous inquiéter. Néanmoins, nous pouvons être optimistes pour 2025 car ces mêmes jeunes savent souvent démontrer une grande solidarité et un sens du partage que leurs ainés ont parfois perdu.

A la veille des Fêtes de fin d’année, il nous reste à vous remercier d’avoir pris connaissance très régulièrement de nos « posts » et de nous avoir fait part de vos commentaires toujours constructifs.

Passez de beaux moments, de très belles Fêtes et à l’année prochaine en pleine forme, plein d’empathie et de résilience.

Bonne lecture et à bientôt.

Billets récents

  • Antinomie entre flexibilité de la place de travail et gestion des ressources

    La gestion de l’espace de travail, en particulier dans le secteur des services, semble de plus en plus marquée par une forme de frénésie collective. Un nouveau clivage se dessine entre les cadres supérieurs qui réclament un retour au bureau après la pandémie pour mieux contrôler leurs équipes, et ceux qui adoptent une approche plus tolérante. Chacun y va de son argumentaire, citant les statistiques des médias et des instituts de sondage pour dénoncer les failles du « système » adverse, en négligeant la voie médiane du « en même temps », qui semble pourtant bien fonctionner dans de nombreux cas. Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Il serait difficile de donner une réponse définitive à cette question, mais nous pouvons sans risque établir un parallèle avec l’évolution du monde géopolitique, qui devient de plus en plus rigide et divisé.

  • Conceptuellement juste, opérationnellement faux

    Le titre quelque peu barbare de cette chronique cache en fait une réalité qui concerne une certaine partie, pour ne pas dire un certain nombre d’entreprises : le concept est correct, mais sa mise en place ou sa commercialisation est « hors sol ». Attardons-nous aux concepts qui ont atteint une certaine maturité intellectuelle, mais qui ne « décollent » pas sur le plan opérationnel ou commercial. (…) Certains « problèmes » de ce type se retrouvent également dans le secteur tertiaire où l’on constate que les processus et flux sont corrects mais totalement rédhibitoires.

  • La qualité vraie existe-t-elle encore.

    Laisser entendre que la vraie qualité n’existe plus a quelque chose de provocateur. Ce n’est pourtant pas anodin, car dans de nombreux domaines, la qualité de service au sens émotionnel du terme s’est transformée en « pseudo-qualité », qui semble - et c’est dommage - convenir à une grande partie de la population, finalement peu exigeante. A y regarder de plus près, les niveaux de qualité ont fortement augmenté grâce aux seules technologies et à certains processus parfaitement huilés et standardisés. Cette amélioration a permis, volontairement ou non, de réduire la qualité des services rendus par les salariés. (…) Aujourd’hui, en dehors d’un cercle fermé d’entreprises ou de commerces « haut de gamme », le service a souvent perdu ses lettres de noblesse. Pour certains managers, une fois le service délivré conformément au « contrat », le travail est fait, point final. C’est oublier que la forme est aussi importante que le contenu, qui ne demande plus d’effort grâce à la technologie, aux équipements et aux infrastructures, et surtout qui ne différencie plus le produit

  • FM - Pensez long terme est-il encore d’actualité.

    Nous savons qu’il existe un temps long et un temps court, notamment dans les entreprises, même si l’on assiste depuis une dizaine d’année à un changement de paradigme : le temps long ne semble plus disparaître au profit du temps court, voire très court ! Les rythmes de consommation et de production, l’obsolescence programmée, les modèles économiques jouent un rôle prépondérant sur ces modifications. Si d’un point de vue financier, cela peut faire sens, il devient de plus en plus difficile de penser longs termes dans le domaine du Facility Management (FM) et, plus étonnant, dans le secteur immobilier. Ces deux domaines travaillent sur des investissements oscillants entre 5 ans au minimum pour certains contrats FM et plus de 20-30, voire 50 ans, pour les projets de construction.

  • Concepts des espaces de travail et productivité…

    Les espaces de travail ont-ils une incidence sur la productivité ? Poser la question, c’est y répondre, même si d’autres facteurs, comme les outils et la technologie, les processus, la délégation des compétences, etc. jouent un rôle tout aussi important… Les nouveaux concepts d’espaces de travail - qui n’ont plus rien de très « nouveau » d’ailleurs – constituent des facteurs clés de succès, de satisfaction et de productivité : permettre la flexibilité à ses employés dans un environnement beaucoup plus fluide que par le passé, devient un incontournable, toutes générations confondues. Cependant, aborder la productivité des collaborateurs uniquement par le biais des espaces de travail semble un peu court, bien que pour certains responsables d’entreprises, le fait d’acheter quelques meubles « attractifs » chez un discounter et refaire la peinture de la cafétéria constitue déjà un bon de géant vers le futur. La productivité à la place de travail est très difficile à quantifier, car la définition même varie d’une entreprise à l’autre. En outre, les paramètres qui entrent en jeu pour augmenter ou diminuer la productivité sont légion

  • Agir spécifiquement, penser globalement…

    La formule « Penser globalement, agir localement », fait sens en de nombreuses circonstances… A l’exception de produits très spécifiques (on pense au secteur de la technologie et à celui de la « malbouffe »), croire que l’on peut appliquer les mêmes formules dans le monde entier, ou même dans une partie du monde sans en changer une virgule, tient de la gageure, voire de l’irresponsabilité entrepreneuriale. Il est souvent nécessaire d’appliquer des versions « locales » pour coller au mieux avec la réalité économique et les besoins des consommateurs. Bien évidemment, le commerce en ligne bouleverse certains usages en réduisant le monde au niveau d’un « village global », mais également en introduisant une forme d’appauvrissement par « la pensée unique ».

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    Tout le monde sait qu’il faut être deux pour danser le tango, mais certains oublient qu’en affaires, il faut aussi être au moins deux… Soyons tout d’abord un peu critique avec le monde actuel des affaires. Si certaines transactions, affaires et démarches deviennent – de force, de gré ou de façade - plus éthiques, la jungle existe toujours et même de plus en plus à certains égards. On vent du rêve pour tout et n’importe quoi, quitte à « mentir par omissions, périphrases, raccourcis ou élisions ». L’emballage étant devenu plus important que le contenu et les médias sociaux ajoutant des couches « algorithmiques » tous les jours afin de faire consommer, parler d’éthique à ce niveau revient à vendre de la glace à des esquimaux… Il serait temps de revenir à des bases commerciales plus saine, mais le pouvons-nous, le voulons-nous ? cela n’est pas certain…

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